• Nice

    Rubrique : Carte Mondiale Interactive / Carte Française / Région PACA / Nice

    Lors de mes vacances d'été à Saint-Aygulf, j'ai voulu faire une petite virée en voiture sur la Côte-dAzur que je ne connaissais pas encore très bien malgré mes nombreux moments passés dans le sud. Cette virée a donc commencée en partance de la petite ville côtière de Saint-Aygulf en direction de Nice, Villefranche et enfin Monaco. Ma première escale a donc été Nice, située à environ 80 Km à l'est de mon départ. Heureusement que je suis partie tôt car avec cette chaleur, sans clim, il était agréable de pouvoir enfin sortir de la voiture. Je suis arrivée directement sur la promenade des anglais, et à ce moment, malgré la beauté du paysage, il me fallait trouver une place de parking. Pas facile de pouvoir se garer et de faire des demi-tours. Mais bon, lorsque l'on est aoûtien, il faut savoir s'adapter à ces petits inconvénients!

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    La chapelle de la Très-Sainte-Trinité 

    Lieu incontournable et faisant la vraie touriste, une fois la voiture garée, je me suis dirigée vers la promenade dont tout le monde parle pour voir de mes propres yeux l'allure de cette immense avenue. Il est vrai qu'elle est grande! Quand on pense qu'au début du XIXe siècle cette promenade, qui était à l'époque un simple sentier, faisait tout juste deux mètres de large! 

    Par la suite, n'ayant pas encore pris de petit-déjeuner... je me suis installée dans un petit café très sympathique pas très loin de la promenade qui proposait des petits en-cas pas trop cher, avec croissant, confiture, jus d'orange et café. Une fois le ventre bien rempli, direction la vieille ville.

    Que de petites rues baignées dans les couleurs méditerranéennes. Émerveillée par cela, je me dirige vers le château pour avoir une vue de toute la ville. Le premier édifice dans lequel je suis rentrée fut la chapelle de la Très-Sainte-Trinité et du Saint-Suaire qui appartient à la confrérie catholique des pénitents rouges. Cette confrérie fait partie d'un groupe de catholiques qui fut interdit après la Révolution. Aujourd'hui les confréries des Pénitents sont de nouveau présentes avec les pénitents blancs (la Confrérie de la Sainte-Croix), noirs (la Confrérie de la Miséricorde), bleus (la Confrérie du Saint-Sépulcre) et rouges, symbole du sang. A l'époque ces confréries prenaient en charge l'éducation, l'assistance et la protection des plus démunis. Le vocable de la Très-Sainte-Trinité désigne le fait d'avoir réuni trois des anciennes confréries (le Saint-Suaire, le Saint-Esprit et le Sain-Nom-de-Jésus) et ce à partir de 1824.

    Se situant au pied de la colline du château, cette chapelle de style baroque se trouve être la plus petite de Nice et porte bien sûr un fronton où se trouve sculpté la Trinité.  Elle fut construite durant les années 1657-1660 à 1827 pour servir d'oratoire au palais du Sénat. Deux ans après son achèvement, la chapelle s'affilia à celle de Rome fondée par Philippe de Néri, figure importante de la Réforme catholique du XVIe siècle. Lorsque vous rentrez à l'intérieur, vous découvrez un plan rectangulaire à une nef (décorée par le chevalier Paul-Emile Barberi en 1825, professeur de dessin à Nice et prieur de la confrérie), contenant tous les symboles appartenant aux trois anciennes confréries. Dans la nef de gauche se trouve l'Autel de la vierge avec une représentation de ''l'attente de l'enfantement'' datant du XIXe siècle. La nef de droite présente, elle, l'Autel de Saint-Joseph. Est présent également la Chaire ornée d'un crucifix ainsi qu'un tableau de Jean-Gaspard Baudoin daté de 1660 qui représente d'une part la mise en tombeau de Jésus et

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    Intérieur de la chapelle Sainte-Trinité

    d'autre part l'ostension du Saint-Suaire. Une fois sortie de cette église, je repris mon chemin en direction du château. Mais je ne pensais pas croiser si vite une nouvelle église.

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    Cathédrale Sainte-Réparate

    Cela n'est pas surprenant étant donné que nous nous trouvons dans le centre historique de la ville constituée de tuiles de toutes couleurs! Cette fois-ci il s'agit de la cathédrale chrétienne classée monument historique, Sainte-Réparate. Elle s'appelait à l'origine cathédrale Sainte-Marie du château puis fut dédiée à Sainte-Réparate décapitée en 250 après Jésus-Christ à l'âge de 15 ans, suite aux persécutions de l'empereur romain Dèce (après avoir été un usurpateur il fut légitimé par le Sénat. Il prit le nom de Trajan, empereur romain qui reste encore aujourd'hui dans les mémoires de tous). Le culte de cette sainte reste encore aujourd'hui important car cette femme symbolise l'expansion de la chrétienté. Cette cathédrale de style baroque est attestée à partir de 1060 et ne devient paroisse que dans les années 1240. Elle fut par la suite remodelée un peu plus à l'image de la ville de Nice par l'architecte Jean André Guibert entre 1649 et 1699 en reprenant le plan en croix latine d'une église bien connue à Rome non loin de la place de la République, celle de Sainte-Suzanne.

    De ce fait, l'ancienne église avait été détruite. Les travaux qui durèrent une cinquantaine d'années durent s'arrêter suite à la mort en 1669 du commanditaire Monseigneur Didier Palletis, évêque de Nice. Cet incident est parvenu par l'effondrement de la nef centrale. Dès votre entrée, la cathédrale vous éblouie de ses ornements en marbre et en stuc au niveau de sa nef voûtée en berceau, ainsi que par sa grandeur composée de dix chapelles. Ces dernières, appartenaient jadis à des particuliers ou a des corporations. Puis lorsque vous vous dirigez vers la sortie vous pouvez constatez la présence de trois magnifiques orgues. Une fois sortie je continue ma route qui m’amène au cœur de la vieille ville.

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    Nef Sainte-Réparate

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    Tour Saint-François

    Quelques mètres plus loin j’aperçois la Tour Saint-François qui est en réalité le clocher appartenant au couvent Franciscain du XIIIe siècle. La tour datant de 1722 est plus récente que le couvent, car ce n'est qu'au XVIIIe siècle que le couvent ressentit le besoin de construire un clocher. Abandonné pendant la Révolution, ce couvent est en partie détruit aujourd'hui. La tour quant-à-elle, reçue une horloge au milieu du XIXe siècle et devint alors un clocher digne de ce nom. Cette horloge, située au nord de la ville, allait permettre à la ville de se doter d'une fonctionnalité, notamment pour compléter les fonctions de la Tour de l'horloge situé au sud de la ville du nom de Saint-Dominique. Je ne me suis pas arrêtée plus longuement pour continuer ma route qui m'amena au château de Nice et à son cimetière. Ce dernier fut créé à la fin du XVIIIe siècle suite à un édit du roi de Sardaigne Victor Amédée III qui décida que les corps des défunts ne pouvaient plus être enterrés dans les églises. Ce cimetière présente surtout la particularité de rassembler tant les petites gens que les grandes personnalités politiques et sociales, tant les chrétiens que les protestants. La plupart des tombes détiennent des motifs tels que des médaillons, des anges ou des ancres. Dans la partie Nord du cimetière nous retrouvons essentiellement des personnalités niçoises du XIXe siècle : le politicien Garibaldi, le poète Joseph-Rosalinde Rancher, l’amiral Félix De Constantin de Châteauneuf, le chimiste André Vérany, la famille Gambetta, ou encore l'épouse du peintre Henry Matisse. Les tombes se trouvent sur deux ou trois niveaux selon les ailes.

    Les plus anciennes tombes datant du XIXe siècle tentent d’imiter les sarcophages romains. Ce cimetière est construit sur les ruines de l'ancienne citadelle de Nice et permet d'avoir un panorama époustouflant sur toute la ville de Nice. Je vous conseil vivement d'aller à ce point de vue pour voir les contrastes entre la vieille et la nouvelle ville! Pour ce qui est du château, je n'ai malheureusement pas vu grand chose. Ce château se situe comme à Monaco sur un rocher d'où le nom de "colline du château". Il fut édifié selon les textes à partir du XIe siècle. De cette partie je n'ai vu que l'allée constituée d'une frise herculéenne qui permet d'accéder au château, la cascade du château construite en 1885 sur le lieux même de l'ancien donjon, et la tour Bellonda qui permettait de garder un œil sur la baie des anges. Cette tour qui avait donc un rôle défensif est maintenant un simple belvédère qui vous donne également une très belle vue sur la ville.

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    Le cimetière du château

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    Vue depuis le Cimetière du Château

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    Vue depuis la Tour Bellonda

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    Cascade du Château

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    Vue depuis la Tour Bellonda

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 24 Juillet 2012 à 23:39

    Cela a très beau à visiter.

    je ne connais pas, alors je pensais seulement à la promenade des Anglais, mais je vois que Nice a un centre historique très riche en monuments

    Alors un jour qui sait!

    amities

    Angie 

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